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Histoire

Contexte historique

En 1962, Park Chung-Hee devient le 3ème Président de la République de Corée par un coup d'État et impose un régime dictatorial jusqu'en 1979 où il sera assassiné par le chef de la KCIA. Cet assassinat met donc fin à un peu plus de 17 ans de régime autoritaire.

Choi Kyu-Ha prend alors la relève en tant que remplaçant avant d'être à son tour élu 4ème Président de la République de Corée. Un rôle qu'il n'occupera pas longtemps puisque quelques mois plus tard, Chun Doo-Hwan mène un coup d’État et devient à son tour Président.

 

Tout comme son prédécesseur Park Chung-Hee, le Général-major Chun Doo-Hwan impose un régime autoritaire et proclame la loi martiale le 17 mai 1980. « La loi martiale est l'instauration dans un pays d'un état judiciaire d'exception, au sein duquel l'armée assure le maintien de l'ordre à la place de la police ou en collaboration avec celle-ci. C'est le chef d’État qui « invoque » la loi martiale, ce qui signifie que le général de l'armée prend le pouvoir pendant un temps délimité. » (fr.wikipedia.org). 

Le mouvement citoyen

Le 18 mai 1980, des étudiants se réunissent devant l'Université de Chonam afin de manifester leur colère. Ces derniers demandent la suppression de la loi martiale, le maintien de leurs universités ainsi que l'abandon de ses fonctions par le président. Les forces de l'ordre sont alors envoyées afin de taire cette manifestation. Après la mort d'un étudiant sous les coups des forces de l'ordre, la manifestation est amplifiée par la venue des citoyens de la ville entière incluant des jeunes et même des prêtres. Au final, environ 50 000 manifestants descendent dans la rue.

A ceci, le Président Chun Doo-Hwan répond par la force et envoie donc l'armée à la rencontre des manifestants afin de cesser au plus vite toute forme de rébellion. Cependant, plus qu'une manière de calmer les tensions, le président mène en réalité une véritable purge à l'encontre des citoyens de Gwangju.

Le bilan de ce massacre reste encore incertain à ce jour, les chiffres variant selon les sources et allant de 200 à 2 000 morts.

 

Un événement tragique mit en chanson par les manifestants sur un air français très diffusé à l'époque et qui deviendra l'hymne de rébellion : « Qui a tué grand maman ? » de Michel Polnareff.

Cette réappropriation de la chanson fut nommée « La chanson de mai » (오월의 노래 ) dont vous pouvez retrouver les paroles en cliquant ici. La dureté des mots montre à quel point le soulèvement de Gwangju fut horrible.

Cette chanson est toujours chantée aujourd'hui dans diverses luttes sociales, même si celle-ci peut avoir connue de nombreuses réappropriations. 

Consultez le fil des événements grâce à cette frise chronologique dont les informations proviennent du livre "The May 18 Gwangju Democratic Uprising"

Pour la version 2D, cliquez sur le bouton "2D" situé en bas à gauche de la frise.

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